Accéder au contenu principal

Uniquement sur ce site, une DEDICACE personnalisée de l'AUTEUR



LE GUERRIER DE L'EQUINOXE


Au cœur de la cité d'Elarion, perdue entre les montagnes embrumées et des plaines arides, une guerre civile déchirait l'harmonie autrefois prospère entre  les chevaliers et les magiciens. Les Chevaliers de l'Aube, dévoués à l'ordre et à la justice, se heurtaient aux Magi'Kor, des sorciers intrépides maîtrisant les éléments.



La cité se morcelait dans le chaos quand arriva un mystérieux guerrier.



Ce guerrier, Erol, né lors de la convergence des étoiles, portait le poids des légendes. 

Fort, mais empreint d'une sagesse rare, il se dressa pour restaurer la paix. Élevé par les moines des montagnes, Erol maniait l'épée avec la précision d'un faucon en plein vol et avait étudié les arts des anciens pour comprendre la magie.


Guidé par une vision, Erol entreprit un périple à travers les contrées oubliées, en quête d'artefacts sacrés et de connaissances perdues. Il rencontra des alliés improbables : Alia, une magicienne rebelle, et Sir Malensar, un chevalier assoiffé de vérité.


Armé de sa lame forgée par des forgerons légendaires et imprégnée de la lumière des étoiles, Erol revint à Elarion. Sur la place centrale, là où la discorde régnait, il défia les leaders des deux factions.


La place centrale d'Elarion, jadis lieu de rassemblement vibrant de vie et d'échanges, était désormais imprégnée d'une atmosphère lourde, chargée des tensions séculaires entre les Chevaliers de l'Aube et les Magi'Kor. Les citoyens, autrefois unis, se tenaient à distance, leurs regards emplis d'appréhension et d'interrogations, observant le guerrier vêtu de son armure étincelante d'acier et portant l'incroyable épée ciselée aux reflets célestes. Erol avança avec assurance et calme au cœur de cette tourmente. Ses pas résonnaient sur les pavés usés de la place, déclenchant un silence solennel. Les chefs des factions rivales se tenaient en opposition, imprégnés de leur propre détermination, entourés de leurs fidèles compagnons. Debout, au centre de cette scène dramatique, Erol leva son regard vers le ciel, laissant filtrer un rayon éthéré de lune. Sa voix, un murmure grave et enveloppant, s'éleva, portée par le vent : 

"Chevaliers de l'Aube et Magi'Kor, je ne suis ni l'un ni l'autre, mais je suis venu vous montrer qu'ensemble, vous êtes plus forts que séparés."

Les paroles empreintes de sagesse et de compassion qu'il prononça furent accueillies par un murmure incrédule. Les mots qui jadis auraient apaisé les cœurs semblaient impuissants face à la fureur accumulée des deux factions.


Déployant sa lame, Erol entama les incantations anciennes pour invoquer la puissance des astres. La fusion de l'épée et de la magie créa un tourbillon d'énergie, brisant l'air de la place centrale.


Puis vint le défi. Les chefs des factions, armés de leur courage et de leur fierté, acceptèrent d'affronter Erol ensemble dans un duel d'une intensité sans précédent. Ils étaient décidé à lui prouver qu'il avait tort. L'acier rencontra la magie dans une danse effrénée, les étincelles illuminant la place, symbole de siècles de rivalités.


La lutte, âpre et déchirante, fut un spectacle aussi majestueux que terrifiant. Erol, combatif et agile, semblait puiser sa force dans la détermination à faire naître l'harmonie.


Et alors que la bataille atteignait son paroxysme, Erol, bien qu'empreint de l'épuisement du combat, mais aussi de la clarté de son objectif, dominant habillement ces opposants, fit une pause, son épée en suspens, figeant la foule dans un silence ébahi.


"Ce n'est pas dans la victoire que réside la solution, mais dans l'acceptation de nos différences et dans le désir de bâtir un avenir commun malgré elles."


Ses paroles, chargées d'une vérité universelle, résonnèrent dans l'esprit des combattants, brisant momentanément leur détermination à s'anéantir. Ils comprirent alors que le guerrier alliant le fer et la magie n'en était que plus puissant.


Alors que le silence pesait, Erol baissa lentement son arme, un geste lourd de symbolisme. Les chefs, les yeux emplis d'une admiration mêlée d'incompréhension, abaissèrent également leurs armes.


Ce fut le début d'une transformation. Les adversaires d'hier se regardèrent, leurs cœurs lourds de doutes et de souvenirs de conflits. Mais, pour la première fois depuis des mois, une lueur d'espoir éclairait leurs yeux.


Erol, debout au milieu du tourbillon d'énergie, devint le catalyseur d'une réconciliation longtemps espérée. Sa victoire n'était pas dans la défaite de ses opposants, mais dans l'ouverture d'une porte vers un avenir où la coopération et l'unité pourraient finalement prévaloir.


La cité d'Elarion, jadis divisée par la haine, renoua avec la prospérité. Erol, le Guerrier de l'Équinoxe, demeura dans les cœurs comme symbole d'espoir et de réconciliation, rappelant aux générations futures que même les plus grandes discordes peuvent trouver leur résolution dans la lumière de l'unité.


Retrouve cette histoire en vidéo sur YouTube :




Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

LE PANTHÉON CELTIQUE (Mythologie Celte)

Suite à mes recherches sur les anciens dieux celtiques pré christianisation, voici les principales divinités que j'ai pu recenser. Celles-ci étaient sans doute vénéré par nos ancêtres avant d’être christianisées sous forme de saints ou considérées comme néfastes (voir diabolisées) par l'église chrétienne alors imposée. Il est important de remarquer que ces divinités représentent presque toutes un élément naturel ou cosmique, il est d'ailleurs parfois difficile de les nommer tant leur représentation est symbolique et interprété différemment selon le culte de chacun. Les divinités des Celtes du continent : - TARANIS : c'était la divinité principale, le dieu du tonnerre (taran) et des forces cosmiques (symbolismes : la roue et le foudre), il sera assimilé à Jupiter source - CERNUNNOS : dieu au crâne de cerf ("dieu au bois de cervidé"), c'était un dieu de la fécondité terrienne, du renouveau des forces de la nature, on

LES 5 MONSTRES BRETONS LES PLUS EFFRAYANTS

5 créatures qui auraient pu hanter Elden ! 👹👻👾👿💀 Les APPELEURS terrifient la Bretagne ! Cadeau en fin d'article ! Les crieurs, ou Appeleurs , sont des créatures nocturnes typique du folklore populaire breton. Leur caractéristique commune est d’interpeller les voyageurs, soit pour les abuser, soit pour les avertir d'un danger. Ces créatures ont une multiplicité de formes et d'habitats. Ils sont décrits comme des lutins ou des revenants, ils peuvent revêtir de très nombreuses formes humanoïdes ou animales. Certaines de ses entités sont présente dans mon livre  MOJENN: Nouvelles Celtes , voyons tout de suite les 5 créatures les plus terrifiantes de Bretagne : 1 - Le HOPER : cousin des marais de la sirène. Le hoper, ou hueur , est un oiseau nocturne horrifiant ! Il niche au alentours des étangs et des marais. A la nuit tombé, il prend une voix humaine séduisante pour attirer des promeneurs égarés. Si vous lui répondez, l'oiseau vous racontera

SOIS COMME L'EAU - BRUCE LEE

Bonjour à tous, ATTENTION  tout en bas de page vous découvrirez un  CADEAU  à télécharger ! Vide ton esprit, sois informe. Informe, comme l’eau. Si tu mets de l’eau dans une tasse, elle devient la tasse. Tu mets de l’eau dans une bouteille et elle devient la bouteille. Si tu la mets dans une théière, elle devient la théière. Maintenant, l’eau peut couler ou elle peut écraser. Sois de l’eau, mon ami. Bruce Lee Plus de 300 citations a retrouver dans le livre "Citations des Maîtres" Sois comme l'eau. Bruce Lee mojenn-ou.blogspot.com Citation tirée de ce  livre : Quelques livres sur le même sujet :     Je vous avais parlé (écris) d'un cadeau ! Le voici : en cliquant sur ce lien vous allez pouvoir télécharger mon eBook  "Débuter et se perfectionner en Karaté Do ". Vous y découvrirez mes conseils, mes meilleurs articles et un lexique indispensable p

LE CALENDRIER CELTE

Bonjour à tous ! Aujourd'hui je souhaite partager avec vous le résultat d'une partie de mes recherches pour écrire mon dernier livre :  MOJENN: Légendes & Nouvelles . LE CALENDRIER CELTE Le calendrier celtique était le calendrier de la civilisation celtique. Selon les sources irlandaises, l’année celtique était rythmée par quatre grandes fêtes religieuses au caractère obligatoire, dont deux majeures : Samain au 31 octobre ou 1er novembre (selon notre calendrier) et Beltaine au 30 avril ou 1er mai, et deux de moindre importance : Imbolc le 1er ou le 2 février et Lugnasad le 1er août. La source majeure qui nous renseigne sur le calendrier celtique est le calendrier de Coligny, qui date de l'époque gallo-romaine. Les fêtes du calendrier, symbolisées par les huit rayons d’une roue, marquaient les moments importants de l’activité humaine et d’une aventure eschatologique liés à l’année. Solstices et équinoxes, représentés par quatre rayons, formaient les deux

MÉMOIRE DU CORPS - G. FUNAKOSHI

Uniquement sur ce site, une DEDICACE personnalisée de l'AUTEUR



Vous en voulez plus ? Voici la newsletter :

OBTENIR 3 E-BOOKS GRATUITEMENT & TOUTES MES NEWS

* indicates required

Intuit Mailchimp