Bonjour à tous !
Voici un nouvel article qui me tient particulièrement à cœur. Qui n'a jamais souffert d'un échec ? Sûrement pas moi ! Toi non plus j'imagine.
J'ai néanmoins fini par apprendre quelque chose qui a tout changé.
Dans les arts martiaux, l'écriture et la vie de tous
les jours, j'ai appris une chose sur l'échec, je vais vous la donner en
espérant vous donner un conseil inestimable.
Un conseil qui m'a été soufflé par des maîtres de
karaté, des maîtres à penser et par la vie tout simplement.
Cet article fait partie d'un carnaval d’article organisé par le blog Grandir avec Plaisir que je recommande vivement à tous les parents et enseignants !
Aimeriez-vous savoir ce qui pourrait vous permettre de surmonter vos échecs ?
Je dois vous avouer que j'ai vécus de nombreux échecs
qui auraient pu sévèrement me toucher et entamer mes motivations. Examens,
emplois, relations, santé, ... La vie n'est pas un long fleuve tranquille et
j'imagine que vous avez, vous aussi, une histoire mouvementée.
Pourtant, personnellement, je suis encore là, je
continue à avancer et faire des projets tout en conservant mes échecs dans un
coin de ma tête, car, vous le verrez, ils ne sont pas tous des boulets qui vous
pourrissent la vie.
Alors, comment aborder un échec, quel qu'il soit ?
Vous avez tenté votre chance et, malgré toute votre
bonne volonté et votre rigueur, cela a été un échec.
Ok, dans cette situation, au lieu de se morfondre,
commencez par analyser votre échec. Pourquoi n'avez-vous pas réussi ?
Prenons un exemple (fictif) :
Je me suis fixé pour objectif d'être champion de
Bretagne de karaté. Malheureusement pour moi, après plusieurs mois de
préparation, c'est l'échec. Je ne suis même pas sur le podium. 😭
Au lieu de ranger votre karate-gi au placard,
posez-vous les bonnes questions :
- Qu'avaient de plus ceux qui ont
réussie ?
- Qu'aurais-je pu faire pour
atteindre le même niveau ?
- Mon objectif était-il
réalisable ?
- SUIS-JE TOUJOURS VIVANT ?
(Celle-ci c'est ma préférée et, a priori, si vous vous la posé c'est que
vous êtes toujours de ce monde)
Si votre
échec ne vous est pas fatal, vous avez toujours une chance, étudiez donc bien
les causes de votre échec, prenez le temps de réajuster votre préparation et
votre objectif et tentez de nouveau votre chance. Cet exemple est valable pour
une compétition ou un examen, mais également pour tous les échecs possibles de
la vie.
Maintenant voyons comment surmonter vos échecs :
Imaginons
maintenant que vous n'avez pas eu le job de vos rêves et que vous vous posez
les quatre questions précédentes, quelles peuvent être vos réponses ?
- J'en
sais rien, je ne connais pas le candidat retenu ! Mais qu'est-ce qui vous
empêche de rappeler votre interlocuteur pour lui demander directement ce
qui lui a fait choisir une autre personne que vous. Attention, soyez poli
et non agressif, l'objectif est de comprendre votre échec et ainsi de
construire une future victoire. Demandez-lui simplement ce qui aurait fait
pencher son choix en votre faveur.
- Maintenant
que je sais ce qui m'a manqué, je l’acquiers. A moins que vous ayez
postulé pour un poste de chirurgien sans avoir fait médecine (dans ce cas
rdv au point suivant) il n'y a aucune raison que vous ne puissiez pas
acquérir la compétence qui vous a manqué. C'est donc à vous de jouer et de
construire votre future victoire.
- Votre
objectif était-il réalisable ? Avez-vous bien vérifié que vous
correspondiez au poste visé (diplôme, expérience, personnalité, ...)
Beaucoup d'échecs sont simplement dus à un objectif trop élevé. Mieux vaut
gravir la montagne étape par étape que de chuter le premier jour.
- Enfin,
si vous êtes toujours vivant, vous pourrez toujours postuler sur un poste
équivalent dès que l'occasion se représentera et que vous aurez corrigé
vos lacunes.
"Tu n'auras qu'un seul adversaire : TOI-MÊME
!"
Sensei Taiji Kase
Je n'ai pas
la prétention de savoir exactement ce que maître Kase entendait par cette
phrase, mais ce que j'en retire est que nous déterminons nous-même nos
objectifs, nos moyens et nos limites. En fonction de cela nous devons apprendre
à nous connaitre, ainsi nous limiterons nos risques d'échecs et augmenterons
nos chances de réussites !
Pourtant, l'échec est génial, je vous en souhaite de nombreux !!!
Oh purée, on a perdu le breton !!!
Cela fait
trois minutes qu'il nous explique comment, selon lui, éviter les échecs, mais
il nous en souhaite !!!???!!!???
Rassurez-vous,
je ne bois pas en même temps que d'écrire et je pense être encore à peu près sain
d'esprit.
Pourtant, je
pense sincèrement que si vous ne connaissez aucun échec vous devriez vous
pincer très fort pour vérifier que vous êtes toujours vivant et dans la vie
réelle !
Pourquoi
l'échec serait-il génial ?
N'utilisez
plus le mot "échec", mais le mot "expérience".
Concrètement,
il n'y a que ceux qui ne font rien qui n'échouent jamais. Prenez simplement du
recul pour analyser votre échec afin de vous améliorer, ainsi il n'y a plus
d'échec, mais une expérience qui vous donne l'occasion de vous améliorer.
Vous ne
verrez plus le verre d'eau à moitié vide, mais à moitié plein !
Lao Tseu disait :
“L'échec est le fondement de la réussite.”
Car c'est
par l'échec que tu construis ton expérience et c'est ton expérience qui te
donne des chances de succès. Ne dit-on pas que ce qui ne nous tue pas nous rend
plus fort ?
Ainsi, tant
qu'il y a une chance de réussite, les échecs ne sont que des épreuves pour y
arriver.
Combien de
fois as-tu répété un exercice avant de le maîtriser ? En karaté, par exemple,
il est courant de faire répéter une technique des milliers de fois pour l’assimiler.
Cela ne garantit pas la réussite, mais donne plus de chance au pratiquant de
maîtriser cette technique si le maître a correctement fait sa part du travail.
Voyez le coté positif de chacun de vos échecs.
En conclusion, je dirais que plus on s’exerce, plus on a de chance de réussite et, forcément plus on essuiera d’échec. Alors, selon vous, ces échecs seront-ils regrettables, ou vous permettront-ils d’acquérir plus d'expériences ?
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