Bonjour à tous !
Il m’a déjà été dit que certains de mes écrits sont trop light (tout est bien qui finit bien) et ce n’est pas faux. C’est pourquoi je travaille un aspect plus sombre et nuancé depuis plusieurs mois.
Rassurez-vous, je ne compte pas tomber dans la dark fantasy ou l’horreur, mais il faut admettre que rien ni personne n’est tout blanc ou tout noir. Tout n’est qu’une question d’intérêt et de point de vue (même s’il est vrai qu’il y a des gens et/ou lieux qui sont bien plus sombres que la moyenne et vis vers ça).
J’imagine que vous vous demandez où je veux en venir ? Quand allez-vous enfin pouvoir lire l’histoire promise dans le titre ?
Et bien après cette introduction, la voici :
La rage de la druidesse
Contes et légendes celtiques
Au cœur des terres d’Armorique, vivait autrefois une druidesse réputée pour sa bienveillance et sa grande beauté. Cette druidesse se nommait Arbokae.
Certains disaient qu’elle était l’égale des Gallisenae de l’île de Sena (Sein actuel). Elle était réputée à travers tout le pays pour ses dons de guérisseuse qu’elle administrait à tous. Un jour, un seigneur local, Imstor, voulut se réserver ses dons et ses faveurs, lui offrant de vivre à ses côtés.
Arbokae refusa, bien trop attaché à sa liberté et son altruisme. Furieux, se sentant déshonoré, le seigneur envoya ses hommes de main afin de capturer la belle druidesse. Néanmoins, certains d’entre eux, subjugués par la bonté de la jeune femme, se retournèrent contre l’ordre reçu. Les hommes du seigneur s’entretuèrent, mais, pris dans le combat, Arbokae reçut un violent coup au visage.
Malgré ses dons et tous ses efforts, elle ne put effacer la cicatrice qui barrait désormais son visage, ni même sauver le moindre guerrier. Chaque jour, à la vue de cette cicatrice, un sentiment nouveau et incandescent montait en elle. Cette envie de vengeance n’était que légère au début. Elle grandit néanmoins jour après jour, jusqu’à ronger la jeune femme de l’intérieur.
Un jour, un homme étrange l’aborda.
— Bonjour Arbokae, souhaites-tu obtenir réparation auprès d’Imstor ?
— C’est impossible, tout le monde le sait. Personne n’ose plus me rendre visite de peur d’attirer ses foudres. Il m’a laissé la vie sauve uniquement pour que je souffre des malheurs qu’il a attirés à moi et si je fais un pas dans sa forteresse ses sbires me tomberont dessus. Répondit-elle.
— Je pourrais te donner le pouvoir jeune fille, je suis une âme errante, mais si tu consens à réaliser le rituel qui me rendra un corps, je serais en mesure de te donner le pouvoir d’anéantir cet homme horrible.
La lueur rougeoyante qui brillait dans les yeux de l’homme témoignait qu’il n’appartenait pas au monde des vivants. Arbokae, autrefois sage et aimante, céda au chantage de l’entité. L’histoire ne dit pas a quel funeste rituel la druidesse due participer pour obtenir ses pouvoirs. L’homme disparu aussitôt après avoir honoré son pacte.
Quelques heures seulement plus tard, le château d’Imstor fut plongé dans un désarroi macabre. Les hommes du seigneur hurlaient, incapables de se défendre face à la créature surnaturelle qui s’abattait sur eux. Aucune lame ne pouvait l’atteindre. Le château fut rapidement vidé de toutes vies, sauf une, celle du seigneur Imstor. On dit que l’on pouvait entendre à plusieurs kilomètres et pendant plusieurs jours les cris de terreur et de souffrance de l’homme avant qu’il ne succombe. Depuis la légende dit qu’Arbokae errerait au alentour du château, elle serrait à son tour devenu une âme errante, cherchant désespérément un rituel pour la libérer et lui permettre d’enfin rejoindre Avalon.
FIN
Inspiré du Kirin, l'incarnation de la corruption de GW1
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